02 janvier 2008

"Chères lectrices, chers lecteurs, en ce début d’année 2008, permettez-moi d’abord de vous adresser tous mes voeux de bonne année et de bonne santé pour vous et pour vos familles. Bien que la situation de la presse quotidienne soit de plus en plus difficile, Le Figaro maintient son cap. Mais il faut encore l’améliorer et, pour cela, je compte sur vous pour nous faire part de vos souhaits et de vos propositions. Ce journal est d’abord le vôtre. Et puis tous mes voeux à la France, qui a choisi un président dynamique et courageux. Nos encouragements et notre appui l’accompagnent pour réformer un pays dont les habitudes ont besoin d’être changées. Il a déjà fait beaucoup en quelques mois. Mais une grande partie de nos concitoyens ne voit pas que le monde bouge et ne s’en inquiète pas suffisamment. La France est encore paralysée par une lutte des classes toujours vivace qui épuise notre économie, et des lois archaïques et pénalisantes qui font partir nos meilleurs éléments dans des pays voisins, amis mais concurrents, qui ne connaissent pas les mêmes contraintes financières, fiscales ou sociales que les nôtres. Le déficit budgétaire reste toujours aussi élevé, et nous devons régler ce problème au plus vite. Seule une prise de conscience par l’opinion de la situation économique réelle de la France pourrait permettre au gouvernement d’engager les mesures nécessaires. Quant à la sécurité dans le monde, elle est de plus en plus menacée par ceux qui ont choisi de mourir dans des attentats que seul le fanatisme peut expliquer. La guerre n’est pas déclarée, et pourtant, elle tue de plus en plus.
La disparition de
Benazir Bhutto en est un dramatique exemple. Quand les hommes arrêteront-ils de s’entre-tuer au lieu de vivre ensemble dans un monde de tolérance, de considération, de paix, alors que d’autres menaces bien plus graves nous guettent tous ? La pollution s’amplifie, le réchauffement climatique s’accélère, les inondations se multiplient d’un côté, tandis que la sécheresse s’aggrave de l’autre, la famine s’étend à de nombreux pays, l’énergie s’épuise. Notre monde est de plus en plus fragile. Au lieu d’une prise de conscience mondiale, chacun continue à vivre dans son coin, à préserver ses intérêts, sans vouloir rien changer, ni penser au danger qui menace nos enfants. C’est dire qu’à l’aube de 2008 les situations française et internationale sont loin d’être rassurantes et appellent à la mobilisation et à l’effort, pour engager, sans attendre, les réformes indispensables à notre développement, à la croissance de notre économie, à la diminution du chômage, à notre sécurité, dans le cadre de l’ouverture politique voulue par le président de la République qui privilégie la compétence et efface les étiquettes. Puisse 2008 être l’année d’une prise de conscience générale et nous fasse agir en conséquence, aussi bien sur le plan mondial que national. Bonne année à tous !"

3 commentaires:

Tietie007 a dit…

Il me semble que l'information, notamment par le biais du net, s'est nettement "pluralisée" ... Agoravox, Bellaciao, Voltaire etc ... le net est un média qui gagne en popularité et remettant en cause l'ancienne verticalité de l'info, faisant du journaliste le médiateur obligé entre le réel et l'opinion ...D'ailleurs, la thèse de Bourdieu tiendrait-elle encore, aujourd'hui ?

Le Goudron a dit…

Tout dépend de ce que l'on entend par "pluralisée". Déjà, je ne mettrais certainement pas sur le même plan des supports tels que agoravox et le réseau voltaire, le second étant désormais plus que douteux à mon sens. Ensuite, le fait que de nombreux sites ou blogs relaient ou commentent des informations définies par l'agenda des médias traditionnels ne vient en rien apporter quelque forme de pluralisme que ce soit. Que le web dans sa forme actuelle ait accru la capacité de propagation épidémiologique de l'information et la capacité des personnes à commenter celle-ci, certainement. En cela l'horizontalisation opère. Pour autant, la capacité de production, d'investigation et de réflexion hors des sentiers largement battus par les médias dits traditionnels est encore beaucoup trop limitée pour que l'on puisse ne serait-ce qu'envisager la remise en question des journalistes ou des rédactions qui définissent la teneur des contenus diffusés.
Pour ce qui est de la thèse de Bourdieu, je ne vois à laquelle tu fais allusion... navré. Si tu veux parler de ses propos sur le champs journalistique, alors, je pense que ça tient encore en grande partie la route, au même titre que le "Faire l'opinion" de Champagne sur la place des sondage dans la construction de l'opinion. après, n'oublions quand même pas que Bourdieu avait certainement un problème personnel avec un média comme la télévision qui, de par sa temporalité, empêche de fait la pensée de se développer sur un plateau.
Donc non, le web n'a pas tout bouleversé, et je pense que l'on peut considérer que ce constat est malheureux. Mais ne lâchons pas !

Anonyme a dit…

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