29 juin 2012

En passant...


11 décembre 2010

Le Front de Gauche Échirolles (PCF, PG, RNG) appelle la population à manifester* son opposition à la venue de Marine Le Pen dans notre ville.

En effet le Front National organise une réunion dans la salle privée LOC VE (rue du Maréchal Leclerc) samedi 11/12/2010 à 18h30.

Dès 18h appel au rassemblement à l’arrêt du tram Denis Papin (Village II) pour « accueillir » comme il se doit cette représentante d’idées nauséabondes d’extrême droite, racistes et xénophobes profitant de la crise et de la misère pour désigner les étrangers comme des boucs émissaires, diviser la population.

Malheureusement pas mal de ces idées sont reprises par le gouvernement Sarkozy-Fillon et donnent lieu à des lois scélérates.

C’est tout le contraire des valeurs que nous construisons dans notre ville : Mieux vivre ensemble, dans le partage, le respect et la solidarité.

Déjà il y a un an et demi la venue de JM Le Pen dans une réunion à Europole avait été conspuée par un millier de manifestant-e-s.

Nous devons montrer qu’à Échirolles non plus le FN n’est pas toléré !

CONTRE LA HAINE, LA DIVISION ET LA VIOLENCE, RASSEMBLONS NOUS POUR LA SOLIDARITE,

LA PAIX ET LE RESPECT DE NOS DIFFÉRENCES !

Cet appel est signé par les organisations du Front de Gauche d'Echirolles : Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Association Rassemblement Nouveau à Gauche.

*NB : lors de ce genre de rassemblement, notre responsabilité militante est d'éviter tout débordement. Pour autant, il est conseillé de ne pas venir et repartir seul. En cas de débordement, il faudra se disperser rapidement et dans le calme.

12 octobre 2010

L'ENJEU DES RETRAITES

Les deux vidéos ci-dessous sont des extraits du l'excellentissime spectacle de la non moins excellentissime SCOP Le Pavé : Inculture(s) 5.
Prenez le temps de visionner ces deux extraits, en gros 20 minutes, et je vous garantis que la réforme des retraites prend une toute autre signification.


En s'appuyant sur l'ouvrage de l'économiste Bernard Friot, L'enjeu des retraites, ce spectacle permet de déconstruire en toute simplicité les représentation et discours politiques qui nous font accepter plus ou moins sagement l'idée largement reçue que nous (les jeunes ou presque) ne toucherons jamais de retraites pour des raisons purement arithmétiques...


VIDÉO A VOIR IMPÉRATIVEMENT !!!


A écouter également, l'émission de Là-bas si j'y suis consacrée à Bernard Friot : cliquez ici

09 octobre 2010

On le sait malheureusement, on l'oublie parfois, mais ceux qui ont la charge d'aller chercher l'information, de la vérifier, de la relayer, de l'analyser, etc., font rarement leur boulot comme ils le devraient. Je renvoie à ce propos à l'excellent ouvrage de C. Lemieux, Mauvaise presse, qui s'intéresse à la grammaire journalistique, dont les règles sont largement bafouées dans l'histoire révélée dans l'extrait d'arrêt sur images proposé ici.


En effet, l'hebdomadaire Le Point, dans son édition du 30 septembre 2010, promet de nous révéler ce dont on n'ose pas parler. Un des articles concerne la polygamie, thèmes politique et médiatique récurrent ces derniers mois.
Jean-Michel Decugis, journaliste au Point, nous propose alors le témoignage de Bintou, "une jeune femme au joli visage légèrement scarifié de chaque côté des yeux", épouse d'un homme polygame, vivant avec une des autre épouse de son marie et une douzaine d'enfant dans un appartement de la cité des Bosquets à Montfermeil en Seine-Saint-Denis.

Un article racoleur de plus sur la banlieue ? Et bien cette fois, NON ! Car Bintou n'a jamais existé ! C'est un jeune homme, Abdel, qui a imité une voix de femme africaine pour répondre aux questions du journaliste qui ne s'est pas déplacé pour rencontrer la personne interrogée, n'a pas non plus pris le soin de vérifier les informations, etc.

Pour autant, la situation qu'éclaire cet article colle bien avec le titre en Une du Point "Ce qu'on ose pas dire". Car pour une fois qu'un faux journalistique est aussi visible, et documenté - Abdel s'est filmé pendant son entretien téléphonique avec le journaliste du Point - c'est l'occasion de parler de la manière dont est produite l'information qui nourrit les médias (papiers, TV, radios ou autres). C'est ce que dénonce Abdel dans cet extrait d'Arrêt sur Images et c'est ce qui a motivé son "canular".

Bon visionnage !



Sources : L'article d'Arrêt sur Images | L'article de Las-bas.org | L'article de rue89

28 juillet 2010

Putain mais c'est pas possible !!! Cette vidéo m'a fait chialer de rage... Je ne comprends pas que la police puisse faire montre d'une telle violence, d'une telle inhumanité gerbante. Ouais, quand je vois ça, je repense à Hortefeux qui vient prendre soin des flics de la BAC menacés à la Villeneuve de Grenoble en les mettant au vert. Brice, s'il te plait, prends les devant. Gouverner c'est prévoir, alors anticipe. La police, avec des actions de ce type là va se mettre toute la population à dos. Alors s'te plait, met les tous au vert une bonne fois pour toute. Prend en compte la pénibilité de leur travail et laisse les jouir d'une retraite anticipée bien méritée.



Evacuation de familles sans logement à la Courneuve
envoyé par Mediapart. - L'actualité du moment en vidéo.

07 décembre 2009


Collectif Parti Pris

COMMUNIQUE DE PRESSE

Vivement le 1er Mort !!!


Voilà une raison de plus pour se mobiliser contre le réchauffement climatique: il fait moins froid et les sans-abris meurent donc moins vite. Attention, contrairement aux idées largement reçues et propagées, les sans-abris meurent surtout l'été !!! Et oui, d'une part il y a moins de places d'hébergement disponibles l'été et d'autre part à cette période, le petit Jésus et ses copains de la crèche ne sont pas là pour nous rappeler d'être attentifs à notre prochain.


Mais bon l'utilité du décès d'une de nos sœurs ou d'un de nos frères de la rue à cet immense avantage qu'elle chagrine nos DDASS. Sans cadavre, pas de nouvelles places d'hébergement !! Pas de bras, pas de chocolat. Et bien dans le social c'est pareil.

Pourtant en Isère, elles sont toutes prêtes les places d'hébergement et ce depuis le 5 novembre 2009 !

Or, la DDASS freine l'ouverture de certaines structures hivernales, prétextant que les températures ne sont pas suffisamment basses et qu'une ouverture totale risquerait de faire "appel d'air" et de saturer rapidement le dispositif.

C'est donc pour éviter cet "appel d'air" qu'on laisse des gens à la rue... Les ménages concernés seront ravis de l'apprendre! C'est la honte !

Où comment dans le discours de la DDASS, les plus démunis sont finalement responsables de leur propre exclusion: "C'est vrai quoi, s'ils n'étaient pas si nombreux, on les aiderait bien, mais là, ils sont plein, des dizaines, des milliers, des millions, des milliards, sournoisement cachés au coin du bois, à attendre qu'on ouvre les structures d'hébergement et à les prendre d'assaut. Ils se rendent pas compte combien ils nous mettent dans la merde !! Salauds !! Salauds de Sans-Abri !!!"

Ainsi, depuis le 13 novembre, les opérateurs sont financés ! Tous les moyens humains et matériels sont en place pour accueillir les sans-abris mais la DDASS refuse d'ouvrir (exemple, "Perce Neige" centre d'hébergement), limite l'accès dans les autres structures hivernales au compte goutte, pour les raisons évoquées précédemment (température élevée et "appel d'air"), alors que la demande est énorme et que le CAM est constamment en surcapacité !

Ce jour, 18 jours après le début de la trêve hivernale, la Ddass dans sa grande mansuétude autorise l'ouverture de

- 25 places
EDELWEISS sur 40 prévues

- 25
places LA RELEVE (Demandeurs d'asile en famille) sur 50 prévues

- 25 places ADATE (Isolés) sur 50 prévues

- Perce-neige : 0 sur 12 prévues


Cette position est inadmissible il y a encore près de 80 places de disponibles !!! A noter, les 12 places "Perce-Neige" qui doivent servir à l'accueil des personnes les plus fragiles: souvent des SDF pouvant cumuler plusieurs année de rue avec leur cortège de problématiques psychologiques et physiques.


Au-delà de la question de l'arrivée du froid et du positionnement inacceptable de la DDASS de l'Isère, le scandale des absences de places d'accueil suffisantes n'est pas une nouveauté: cela fait plusieurs mois que la veille social départementale (gestionnaire du 115), que le CCAS de la ville de Grenoble (responsable du Centre d'Accueil Municipal - le plus grand centre d'accueil d'urgence de l'Isère - 55 places qui aujourd'hui accueille près de 70 personnes, interpellent les pouvoirs publics sur la catastrophique saturation du dispositif d'hébergement sur le département.


Mais la Ddass de l'Isère mérite quand même un grand coup de chapeau en ce qui concerne sa cohérence dans l'ignominie: pour régler le problème de cette saturation, elle demande aux acteurs de l'hébergement de sélectionner les catégories de population à accueillir: allez circulez les "Roms" et les personnes déboutées d'une demande d'asile, y'a rien à voir…

Obscène on vous dit !


Le Préfet de l'Isère doit donner samedi matin prochain (le 21 novembre) une conférence de presse au Centre d'accueil Municipal de Grenoble. Nous demandons qu'il s'explique sur son positionnement inhumain, discriminatoire, violent et donc inacceptable sur la question de l'hébergement et invitons les médias, les associations, et tous les citoyens à en faire de même dès à présent.

Nous ne manquerons pas de le tenir responsable de la mort du 1er sans-abri en Isère.

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Collectif Parti Pris

Professionnels du social issus de champs différents.
Ils souhaitent se mobiliser collectivement et unitairement afin de remettre du sens dans leurs pratiques et leurs interventions sociales qui tendent à laisser les personnes de coté au profit d’une logique de gestion.

Ils ne supportent plus de cautionner ce système qui, de dispositifs en dispositifs, de solutions de raccrocs en mesures palliatives, délite complètement le lien social et ne cesse de mettre en marge de plus en plus de personnes.
Pour eux, l’essentiel est oublié : reconnaitre l’autre et l’aider à trouver sa place dans la société.

25 avril 2009


Voici quelques photos du rassemblement du 23 avril place de Verdun, devant la préfecture de Grenoble. Avec le soleil, mais pas beaucoup de monde présent. En attendant la suite...

Insertion : les travailleurs sociaux alertent

Source : article d’Agnès Gosa, Grenews.com, le 23 avril 2009 | lien vers l'article

La baisse était annoncée à 3,32 % pour l'année 2009. Elle sera de 1,33 %... "Le plan de relance a apporté cette respiration", indique joliment la Ddass (Direction départementale de l'Action sanitaire et sociale). "Les CHRS (centre d'hébergement et de réinsertion sociale) ont connu des périodes compliquées mais c'est la première année que l'Etat programme une baisse", déplore Francis Silvante, directeur du Relais Ozanam, association oeuvrant dans ce secteur.
"On ne peut jouer l'effet d'annonce, assurer que l'on se préoccupe d'insertion sociale et organiser la baisse des moyens", lance Nicolas Gaillard (CGT), l'un de ceux qui participaient, jeudi matin devant la préfecture, à un petit rassemblement destiné à "essayer de rendre visible le secteur".

"Des attaques régulières"

Il enchaîne : "Les attaques sont régulières contre ce travail social qui est peu visible, difficile à quantifier. Francis Silvante renchérit : "Le sentiment que l'Etat ne croit plus ou moins à l'intérêt du travail d'insertion. Nous irions vers une situation où les plus proches de l'employabilité seraient pris en charge par les conseils généraux et les plus exclus seraient contenus, mis à l'abri, devenant moins visibles".
A moins 3,32 %, le nombre d'équivalents temps plein promis à disparition aurait été d'une quinzaine, "environ 10 % de l'effectif départemental", chiffraient les syndicalistes. "Dans notre secteur, la masse salariale représente 75 % à 80 % du budget", est-il précisé.
La Ddass livre d'autres chiffres : "Le coût moyen isérois d'une place en CHRS est de 11 500 €, avec une variation de 3 500 € à 18 000 €".
"L'hébergement est facile à quantifier ; l'accompagnement, le travail éducatif beaucoup moins", rappelle un travailleur social. "Nous allons essayer d'optimiser, de rationaliser", dit la Ddass. "Faire un p'tit déj', ce n'est pas compliqué. Il faut réveiller les gens, faire chauffer le lait... Et si quelqu'un soulève la table et la fiche en l'air, c'est combien de temps pour le calmer, rétablir le contact ?", interroge un autre travailleur social qui accuse : "La Dass ne travaille pas en fonction de la réalité du terrain".

Question de moyenne

Cette dernière, administration mettant en oeuvre les consignes du ministère, souligne que sont prises en compte les "organisations de chaque structure" dans l'élaboration de ces contrats d'objectifs pluriannuels qui devraient sécuriser, sur plusieurs années, les budgets des CHRS. "La contrainte budgétaire dope leur élaboration", commente la Ddass.
Les salariés, eux, commencent à s'organiser ; des directeurs d'établissement ont fait publiquement connaître leur soutien ; et les associations qui gèrent (notamment) les CHRS, rassemblées dans un Collectif des structures d'accueil et d'hébergement en Isère, ont écrit au préfet pour lui dire leurs inquiétudes "quant à la possibilité de poursuivre leurs actions dans une période où les besoins ne cessent d'augmenter dramatiquement".
Des rendez-vous sont pris avec les élus et "Notre fédération a souligné, lors de son dernier congrès, qu'il est nécessaire plus visibles notre action ; de nous ouvrir sur la cité et de mieux investir les réseaux", récapitule Francis Silvante.